Une ex-stagiaire attaque P. Diddy en justice
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Mauvaise passe pour P. Diddy. Le rappeur et son label Bad Boy Records vont devoir faire face à la justice américaine. Rashida Salaam, une ancienne stagiaire, accuse ses ex-employeurs de ne pas l'avoir rémunérée et de l'avoir forcée à effectuer des tâches ingrates. Ambiance !
P. Diddy a beau être un monstre du hip-hop, avoir vendu plus de 75 millions d'albums dans le monde et être multi-millionaire, il n'est pas au dessus des lois. C'est le message que veut faire passer Rashida Salaam, une jeune Américaine de 26 ans qui attaque le rappeur de New York et son label Bad Boy Records.
Entre janvier 2012 et juin 2012, la demoiselle effectue un stage au sein du label fondé par Sean Combs - le vrai nom de Diddy - en 1993. Comme beaucoup d'autres, Rashida espère profiter de la renommée de son employeur pour enrichir ses compétences et garnir son CV. Seulement, l'expérience ne se déroule pas exactement comme elle l'a prévu. La jeune femme et ses collègues se voient confier des tâches de seconde zone, comme apporter le café ou le déjeuner, répondre aux téléphones personnels du staff et décorer les bureaux pour les périodes de fêtes. Un des autres stagiaires lui confie même avoir dû emballer les cadeaux de Noël des enfants de P. Diddy ! Et tout cela, sans toucher le moindre chèque...
Près de 500 stagiaire exploités
Pour quatre jours par semaine à temps complet pendant six mois, la demoiselle n'a touché qu'une participation hebdomadaire aux frais de transport d'un montant dérisoire de 40 dollars. « Je sais que j'ai été utilisée » confie l'étudiante diplômée du City College de Brooklyn au New York Post. « Personne ne se plaint du travail parce qu'ils pensent que ça va propulser leur carrière. C'est une grande compagnie » précise-t-elle, certifiant vouloir se battre au nom de tous les stagiaires passés par le maison de disques.
source:Pure Charts/purecharts.fr
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