Michael Jackson impliqué dans une nouvelle affaire de pédophilie
02:12Le chorégraphe australien Wade Robson, qui accuse le roi de la pop d'être un «tyran sexuel», entrera en procès le 2 juin 2014 contre l'entourage du chanteur.
Michael Jackson n'a jamais eu autant affaire à la justice que depuis sa mort. À peine le procès opposant sa famille au promoteur musical AEG se termine-t-il, qu'un autre est déjà en chantier. Le danseur et chorégraphe des stars (Britney Spears, Backstreet Boys, NSYNC, etc.), Wade Robson, accuse le chanteur, décédé en 2009, d'être un «pédophile et un tyran sexuel».
À l'âge de 7 ans, il avait été invité à plusieurs reprises dans le ranch du roi de la pop, Neverland, avec plusieurs autres jeunes garçons. «Il m'a agressé sexuellement de l'âge de 7 ans jusqu'à 14 ans. ( ) Il a pratiqué des actes sexuels sur moi et me forçait à (en) pratiquer sur lui», avait révélé le chorégraphe de 31 ans en mai, sur le plateau de la chaîne américaine CNN.
Wade Robson a porté plainte au printemps et vient seulement de connaître la date de son procès, le 2 juin 2014, au tribunal de Los Angeles. Il réclame 1,5 milliard de dollars à l'entourage de l'interprète de Bad. L'artiste prépare déjà soigneusement la liste de ses témoins, qui devraient comprendre le mannequin Naomi Campbell, les acteurs Eddie Murphy et Brooke Shields, rapporte le Daily Mirror .
Accusations outrageuses et pathétiques
Un avocat de la famille Jackson, Howard Weitzman, déplore ces propos «outrageux et pathétiques». Selon lui, Wade Robson est simplement motivé par l'argent. Quant à l'avocat de ce dernier, il prétend que son client a été «si traumatisé, qu'il ne pouvait plus danser, ni chanter ou composer».
Wade Robson n'a pas toujours tenu ce discours. Quand, en 2003, plusieurs enfants avaient accusé Michael Jackson de pédophilie, Robson avait affirmé n'avoir jamais été agressé. En 2005, il avait même témoigné, avec sa mère et sa sœur, en faveur du roi de la pop, lors du procès «People v. Jackson», au terme duquel la popstar avait été acquittée.
source;LeFigaro.fr/ Cesbron, Mathilde
0 commentaires